Le management désigne le fait d’utiliser les ressources de l’entreprise afin d’organiser et de gérer ces dernières pour atteindre les objectifs inhérents à chaque projet. Afin d’être un bon leader, il est impératif de savoir quels sont les différents types de management pour déterminer lequel adopter au sein de votre entreprise.
Sommaires :
Définition du management
Le terme de management est assez vaste et regroupe un certain nombres de techniques. En fait, cette méthode de travail est un héritage de Taylor. Cet ingénieur américain a théorisé l’organisation scientifique du travail (OST). Selon cette vision taylorienne, le management met en avant la productivité. Pour un travail efficace, les tâches doivent être décomposées et fonctionner de manière pyramidale : les décisions sont prises par le manager et l’employé les exécute.
Cette vision s’adaptait bien, au début du 20ème siècle, au travail à la chaîne. Bien entendu, elle ne prend pas en compte le bien-être du salarié contrairement à aujourd’hui et s’appuie sur une vision où celui-ci n’apprécie guère de travailler mais le fait pour sa rémunération uniquement.
En réalité, le management est beaucoup plus complexe. Lorsqu’une entreprise fixe des objectifs à atteindre, le manager organise, planifie, dirige et contrôle le travail collectif des salariés. Pour cela, il utilise les ressources humaines et matérielles à sa disposition. Il doit aussi prendre en compte la dimension humaine des salariés afin de créer une émulation autour des différents projets. C’est un travail d’animation d’équipe.
Les différents types de management
Le management prend différents visages. Il existe quatre formes de management que nous vous présentons ici.
Le management directif
C’est le style de management qui repose sur la vision taylorienne du travail. Le manager se focalise exclusivement sur les consignes et les résultats à atteindre. Il consiste à :
- diriger en donnant des consignes claires basées sur des instructions pratiques et non sur des explications ;
- privilégier la communication écrite sous forme de plannings et procédures ;
- se centrer sur les résultats et contrôler fréquemment les avancées ;
- favoriser une communication descendante.
Le management directif repose donc sur une vision où le manager donne des instructions à suivre. Le salarié apparaît comme un exécutant de tâches précises. C’est un travail organisationnel structuré mais qui ne donne pas au salarié la possibilité de prendre des initiatives. Le travail n’est pas contextualisé et il est difficile de souder une équipe avec cette méthode de travail.
Le management persuasif
Contrairement au management directif, le management persuasif se veut davantage à l’écoute des collaborateurs. La parole est ici au cœur de l’organisation du travail. Au lieu de donner des méthodes et de procédures aux salariés, le manager explique pourquoi il agit de la sorte. Il ne cherche pas à s’imposer mais plutôt à influencer positivement. Le management persuasif :
- est ouvert à l’échange ;
- légitime les objectifs en contextualisant le travail ;
- est attentif à ce que chacun comprenne ses attentes ;
- apporte son soutien individuellement ou collectivement ;
- cherche à améliorer la motivation ;
- valorise les bons résultats.
Bien que sa relation à l’équipe soit d’ordre hiérarchique, ce style managérial relève d’une écoute attentive des besoins de l’équipe afin de leur faire atteindre leurs objectifs. L’inconvénient principal de cette méthode de management est le temps parfois nécessaire pour instaurer la conviction dans l’équipe. Celui-ci peut ralentir les prises de décision. Il ne favorise pas la prise d’autonomie du collaborateur qui doit adhérer à la vision stratégique proposée.
Le management participatif
Le management participatif suscite les idées et la prise d’initiatives des collaborateurs. Avant de donner son opinion, le manager se focalise sur l’écoute et l’échange d’idées. Il se positionne comme :
- un membre de l’équipe qui dirige avec souplesse ;
- un conseiller qui analyse et accompagne ;
- un bâtisseur de projets qui s’élaborent en commun ;
- un mentor qui favorise les initiatives et la créativité.
Ainsi, la relation entre le manager et les collaborateurs se veut moins hiérarchique en apparence pour impliquer chacun dans la construction du projet et la réalisation des objectifs.
Vouloir impliquer chacun dans les échanges fonctionne avec les collaborateurs dynamiques et volubiles mais peut être un échec face aux salariés plus passifs et moins désireux de s’exprimer. Le fait de vouloir gommer la hiérarchie entre le manager et l’équipe peut s’avérer complexe ; le cadrage du rôle de chacun doit être réitéré.
Selon les ressources humaines de l’entreprise, il peut être mal adapté, car les compétences de chacun ne sont pas forcément à hauteur de leur participation à la gestion de projets. De plus, en cas de crise, il s’adapte mal car prend un temps de consultation qu’il n’est pas toujours possible de dégager.
Le management délégatif
Dans cette forme managériale, l’organisation et l’utilisation des compétences de chacun prime sur le dialogue. Le manager fait confiance à son équipe et sur cette base, délègue les actions à mener puis évalue. Ainsi, il :
- indique les missions à réaliser et le objectifs à atteindre ;
- accepte les initiatives et propositions lorsqu’elles servent les missions ;
- le contrôle est ponctuel, l’aide intervient à la demande du collaborateur ;
- informe et responsabilise.
Le management délégatif repose sur la responsabilité des salariés. Ceux-ci sont jugés aptes à avancer en autonomie sur les tâches qui leur sont confiées.
Si le management délégatif peut être valorisant pour le salarié, il peut aussi être stressant. En effet, les collaborateurs expérimentés peuvent se sentir à l’aise mais les plus jeunes peuvent aussi être déstabilisés. Les informations fournies doivent être claires et comporter assez de données pour que le salarié comprenne ce qu’on attend de lui. En d’autres termes, il peut pâtir d’un manque de présence et se solder par une incompréhension ou de malentendus sur les tâches à réaliser.
Les différents types de management sont à bien connaître pour savoir comment se positionner dans l’entreprise. Toutefois, bien communiquer et s’adapter aux collaborateurs, à l’entreprise, aux projets et aux situations est essentiel. Ce qui fonctionne ailleurs peut très bien s’avérer inadapté à votre entreprise. Dans ce domaine, il est important de faire des tests afin de déterminer ce qui sera le plus profitable en termes d’organisation, de relation et de productivité.
Quels sont les styles de leadership qui existent ?
En France, depuis maintenant plusieurs années, on voit apparaitre des nouveaux styles de leadership. Ainsi, le leader n’est plus seulement vertical mais il peut également être horizontal. On peut donc retrouver plusieurs de ces styles dans différentes entreprises françaises (découvrir les différents styles de leadership en entreprise). On peut donc résumer rapidement différents styles de leadership pour vous illustrer ces propos.
D’abord, le style directif est le plus classique. Il s’agit donc de déterminer les directives du haut vers le bas. Le leader est donc tout en haut de la pyramide et donne les ordres à son personnel. Les personnes qui reçoivent les directives du leader doivent donc d’exécuter directement et ne pas discuter.
À l’opposé il est possible de retrouver au sein d’une société un style plutôt participatif. Comme son nom l’indique il s’agit de faire participer le plus de monde possible aux décisions prisent par le leader. Ainsi, à l’inverse du premier style directif, l’objectif est de prendre des décisions de manière collégiale. En conséquence, toute l’équipe sera concernée et sera invitée à participer à la vie de la société de manière démocratique.